Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.
Jean 15, 26 & 27
Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi;et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement.
Jean 15, 26 & 27
Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil. La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement, qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée...
On en voit qui se perdent dans la prière comme le poisson dans l'eau, parce qu'ils sont tout au bon Dieu. Dans leur cœur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh, que j'aime ces âmes généreuses ! Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander !
Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu : « Je m'en vas vous dire deux mots pour me débarrasser de vous ». Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur.
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars
Catéchisme sur la prière (éd. Monnin ; bréviaire : 04/08)
Voilà ce qu'il y a de vraiment admirable ! C'est déjà beaucoup de souffrir l'épreuve avec patience ; mais s'en réjouir, c'est se montrer supérieur à la nature humaine et n'avoir plus, pour ainsi dire, qu'un corps impassible. Mais comment ont-ils (les apôtres) été les imitateurs du Christ ? En ce que lui-même a souffert sans pousser une plainte, avec joie ; car c'est de sa propre volonté qu'il se trouvait en de pareilles épreuves. C'est pour nous qu'il s'est anéanti, allant au devant des crachats, des soufflets, de la croix même ; et il s'en réjouissait tellement qu'il appelait cela sa gloire : « Père, disait-il, glorifie-moi » (Jn 17,5).
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie 1 sur la 1ère lettre aux Thessaloniciens (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 132)