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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 22:39

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Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime.

Et il a caché dans sa parole tous les trésors pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite. […]

Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres. […]

Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais, ce qui reste est aussi ton héritage.

Ce que tu n’as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, reçois-le à d’autres moments grâce à ta persévérance

(Saint Ephrem, Diatessaron, 1, 18-19).

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 22:10

Gorze, mai 2013

 

Chers Amis,

 

Dans le souffle de la Pentecôte nous voudrions partager avec vous ces lumineuses paroles de Mâ Amritanandamayi, une sage hindoue de notre temps de plus en plus connue par ses nombreux voyages en Europe, et qui témoigne que l’Esprit Saint est partout présent et qu’Il remplit tout.

 

"Quand l'amour devient l’Amour Divin, la compassion emplit elle aussi le cœur. L'amour est un sentiment intérieur et la compassion est la manifestation de votre intérêt sincère, venant du cœur, envers quelqu'un, un être humain qui souffre. Il y a amour et Amour. Vous aimez votre famille mais n’aimez pas votre voisin. Vous aimez votre fils ou votre fille, mais vous n'aimez pas tous les enfants. Vous aimez votre père et votre mère, mais n'aimez pas les autres de la même façon. Vous aimez votre religion, mais n'aimez pas toutes les religions. Il se peut même que vous éprouviez de 1'aversion envers les adeptes d'autres croyances.

 

De même, vous aimez votre pays mais pas tous les pays et peut-être avez-vous de l'animosité envers d'autres peuples. II ne s'agit donc pas d'un amour véritable. Ce n'est qu'un amour limité. La transformation de cet amour limité en Amour Divin est le but de la spiritualité. C'est dans la plénitude de l'Amour que s'épanouit la fleur merveilleuse et parfumée de la compassion.

 

Quand les entraves disparaissent - l'ego, la peur, le sentiment de la différence - vous ne pouvez qu'aimer et cet amour-là n’attend rien en retour. Vous ne vous préoccupez pas de recevoir quoi que ce soit, vous allez simplement avec le flot. Quiconque entre dans le fleuve d’Amour est baigné par ses eaux, qu'il s'agisse d'une personne en bonne santé ou d'un malade, d'un homme ou d'une femme, d'un riche ou d'un pauvre.

 

Chacun petit y plonger autant de fois qu'il le désire. Que quelqu'un se baigne dans ses eaux ou non ne fait pour le fleuve d'Amour aucune différence. Qu'on le critique ou le maltraite, il n'y prête aucune attention, il se contente de couler. Quand cet Amour déborde et s'exprime à travers chaque parole et chaque acte, il est appelé compassion. C'est le but de la religion. Un être plein d'amour et de compassion a réalisé les véritables principes religieux. Une personne compatissante ne voit pas les défauts d'autrui. Elle ne voit pas les faiblesses des gens. Elle ne fait pas de distinction entre bons et mauvais. Un être plein d'amour et de compassion ne peut pas tracer une frontière entre deux pays, deux croyances ou deux religions. II n'a pas d'ego, donc pas de peur, de convoitise ou de passion; il pardonne et oublie, c'est tout.

 

La compassion est comme un passage. Tout le traverse. Rien ne peut y rester, car là où existent l'amour et la compassion véritables, il ne peut y avoir d'attachement. La compassion est l’Amour exprimé dans toute sa plénitude. Voir et sentir la vie en toute chose, c'est cela l’Amour. Quand l'Amour remplit le cœur, on voit la vie vibrer dans et à travers l'ensemble de la création. « La vie est Amour » - c 'est la leçon qu'enseigne la religion. La vie est ici. La vie est partout. Il n’y a que la vie. Donc, l’Amour, lui aussi, est partout. Là où il y a la vie, il y a l'Amour et vice-versa. La vie et l'Amour ne sont pas deux, ils sont un. Mais on continue d'ignorer leur unité jusqu'à ce qu'on parvienne à la réalisation.

 

D'ici là, la séparation entre le cœur et l'intellect persiste. L'intellect seul ne suffit pas. Pour atteindre la perfection, la plénitude de la vie, il faut un cœur empli d'amour et de compassion. La connaissance de cette vérité est le seul but de la religion et des pratiques religieuses. Nous vivons une époque dominée par l'intellect et la raison, une époque scientifique. Nous avons oublié les sentiments fragiles du cœur. L'expression usuelle, commune au monde entier est : «Je suis tombé amoureux. » Oui, nous sommes « tombés » dans un amour enraciné dans l'égoïsme et le matérialisme. Nous sommes incapables de nous élever et de nous éveiller dans l'amour. Si nous devons tomber, que ce soit de la tête vers le cœur. La religion nous propose de nous élever dans l’Amour.

Amma, Mata Amritanandamayi, mère spirituelle hindoue contemporaine

 

Avec toute notre affection, à bientôt !

Père Alphonse et Rachel

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 22:02

SNI_disparues-cleveland-600x367.jpg

Les captives de Cleveland, ces trois jeunes femmes disparues il y a dix ans aux Etats-Unis, et libérées cette semaine des griffes de leur ravisseur, n'étaient pas plus tôt libres qu'elles étaient internées dans une unité de soins d'urgence.

Les émouvantes photos publiées dans la presse les montrent donc sur des lits d'hôpital, avec le bracelet des malades, et toutes sortes de tubes, perfusions et appareils d'oxygénation à portée de la main.

Elles n'étaient pourtant pas malades. Les médecins étaient d'accord pour dire qu'elles allaient bien. Ce qui ne les a pas empêché de vouloir les garder pour leur faire des « examens supplémentaires ». (1) 

Des examens supplémentaires ?? De quoi peut-il s'agir exactement ? Les mesurer, les peser ? Inutile alors de les hospitaliser.

Leur faire une prise de sang pour contrôler qu'elles ne souffraient pas de carences alimentaires, ou qu'elles n'avaient pas de produits toxiques (drogues) dans le corps ? Des radios pour contrôler qu'elles n'avaient rien de cassé ? Pas besoin non plus de les hospitaliser. Et de toutes façons, de tels examens ne se font que si des observations cliniques, c'est-à-dire sans appareil, révèlent des signes inquiétants, ce qui n'était pas le cas puisqu'elles ne se plaignaient de rien et que les médecins les avaient jugées en bonne santé.

En réalité, la raison pour laquelle ces femmes ont été emmenées à l'hôpital est, c'est triste à dire, qu'il n'existe plus aucun endroit dans nos sociétés modernes pour accueillir et réintégrer les personnes à qui il est arrivé des expériences extraordinaires et douloureuses comme celle-là.

Chez les Romains, ces personnes auraient été portées en triomphe dans les rues, puis se seraient rendues dans un temple pour offrir des sacrifices aux dieux. Dans une tribu africaine, toute la communauté se serait réunie autour d'elles et aurait chanté et dansé plusieurs jours et plusieurs nuits. Dans la société chrétienne, une procession, suivie d'une grande messe d'action de grâce aurait manifesté la joie publique. Les victimes seraient ensuite partie en pèlerinage.

Mais aujourd'hui, on ne sait plus quoi faire, alors on se tourne... vers la médecine, qui fait office de nouvelle religion.

Être triste n'est pas être malade

Beaucoup de personnes se rendent chez le médecin lors d'un deuil. Celui-ci les écoute, leur dit quelques paroles réconfortantes, ce qui est très bien. Malheureusement, certains médecins donnent aux personnes souffrant de tristesse des somnifères ou des antidépresseurs, ce qui est dangereux. 

Car être triste, voire désespéré, n'est pas un signe de maladie. Ce n'est pas être anormal que de souffrir horriblement d'avoir perdu un être cher, ou de connaître un grand malheur. Au contraire, c'est ainsi que l'être humain est fait. Ce sont les psychopathes qui n'ont pas de sentiments.

Les médicaments qui agissent sur les émotions (anxiolytiques) doivent être manipulés avec la plus grande prudence, et ne doivent être utilisés qu'en cas de maladie mentale avérée. Car ils peuvent déclencher de vrais troubles du sommeil, une véritable dépression, ou donner des envies suicidaires. Il faut donc autant que possible les éviter.

Médecin du corps... et de l'âme

Ceci étant dit, il existe une position inverse, de plus en plus courante chez les médecins, de considérer que leur rôle est de traiter uniquement des maladies, et qu'ils ne sont pas là pour jouer les « assistantes sociales » ou pour écouter les patients leur « raconter leurs misères ».

C'est une évolution très regrettable, car la médecine n'a jamais été, et ne sera jamais, une simple science pratique. L'être humain n'est pas un ensemble de tuyauteries, une mécanique qui se répare comme on répare une voiture. De nombreuses études scientifiques ont prouvé que l'attitude du médecin, son empathie, c'est-à-dire sa capacité à montrer à son malade qu'il le comprend et qu'il est sensible à sa souffrance, avaient un effet déterminant sur les chances de guérison.

L'affaire des disparues de Cleveland a montré une nouvelle fois que notre société a d'immenses attentes vis-à-vis de sa médecine et des médecins. Mais c'est bien sûr d'une médecine humaine, attentive aux gens, qu'elle a besoin. C'est de cela qu'elle manque le plus.

Les centaines de milliards que nous dépensons pour financer la fuite en avant vers une médecine de plus en plus technique et technologique n'apporteront pas le soulagement escompté. Ce dont nous avons besoin, ce sont des médecins qui comprennent et écoutent les malades, et les aident, dans le respect de leur personne, à retrouver la bonne santé qui est naturelle à l'être humain.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

La lettre Santé Nature Innovation
http://www.santenatureinnovation.com/

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