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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 22:11

L_examen_de_conscience.jpg

cet extrait adapté de l'examen de conscience récemment proposé dans l'Eglise catholique par la Congrégation pour le clergé pour les prêtres s'adresse aussi à tout croyant :

1.  « Pour eux je me consacre moi-même, pour qu’ils soient eux aussi consacrés dans la vérité» (Jean. XVII,19)

Est-ce que j’envisage sérieusement la sainteté dans ma vie? Suis je convaincu que la fécondité de mes actions vient de Dieu et que, avec la grâce du Saint Esprit, je dois m’identifier au Christ et donner ma vie pour le salut du monde?

2.  « Ceci est mon corps » (Matth. XXVI,26)

Le Saint Sacrifice de la Messe est-il le centre de ma vie intérieure? Est-ce que je me prépare bien, est-ce que j'y participe avec dévotion et après, est-ce que je me recueille pour rendre grâce? La Messe constitue-t-elle le point de référence habituelle dans ma vie pour louer Dieu, le remercier de ses bienfaits, recourir à sa bienveillance et réparer pour mes péchés?

4.   « Demeurez dans mon amour » (Jean. XV, 9)

Est-ce que je trouve de la joie à rester devant Jésus-Christ présent dans ma méditation et mon adoration silencieuse? 

5.  « Explique-nous la parabole » (Matth. XIII, 36)
 
Il faut « prier sans cesse, sans se lasser » (Luc. XVIII,1)

Est-ce que je fais tous les jours ma méditation avec attention, en cherchant à dépasser toute sorte de distraction qui me séparerait de Dieu, en cherchant la lumière du Seigneur que je sers? Est-ce que je médite assidûment la Sainte Écriture? Est-ce que je récite avec attention mes prières habituelles?

7.  « Viens et suis-moi » (Matth. XIX, 21)

Notre-Seigneur Jésus-Christ est-il le vrai amour de ma vie?

8.  « Qui es-Tu ? » (Jean. I, 20)

Dans ma conduite habituelle, est-ce que je trouve des éléments de faiblesse, de paresse, de lassitude? Mes conversations sont-elles conformes au sens humain et surnaturel qu’un chrétien doit avoir? Suis-je attentif à faire en sorte que dans ma vie ne s’introduisent pas des aspects superficiels ou frivoles? Dans toutes mes actions suis-je cohérent avec ma condition de chrétien?

9.  « Le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête » (Matth. VIII, 20)

Est-ce que j’aime la pauvreté chrétienne? Est-ce que je repose mon coeur en Dieu et suis-je détaché, intérieurement, de tout le reste? Suis-je disposé à renoncer, pour mieux servir Dieu, à mes commodités actuelles, à mes projets personnels, à mes affections légitimes? Est-ce que je possède des choses superflues, ai-je fait des frais inutiles ou est-ce que je me laisse prendre par l’anxiété des biens de consommation? Est-ce que je fais mon possible pour vivre les instants de repos et de congé en présence de Dieu, en me rappelant que je suis chrétien toujours et partout, même en ces instants?

10.  « Tu as tenu cachées ces choses aux savants et aux intelligents et tu les as révélées aux petits » (Matth. XI, 25)

Y a-t-il dans ma vie des péchés d’orgueil : des difficultés intérieures, des susceptibilités, de l’irritation, de la résistance à pardonner, une tendance au découragement, etc.? Est-ce que je demande à Dieu la vertu de l’humilité?

11.  « Et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jean. XIX, 34)

Ai-je la conviction que, en agissant « dans la personne du Christ », je suis directement impliqué dans le Corps même du Christ, l’Église? Puis-je dire sincèrement que j’aime l’Église et que je sers avec joie sa croissance, ses causes, chacun de ses membres, toute l’humanité?

13.  « Aimez-vous les uns les autres » (Jean. XIII, 34)

Me suis-je comporté avec les personnes que je rencontre et que je fréquente comme un frère avec une charité empressée ou, au contraire, me suis-je désintéressé d’eux par égoïsme, apathie ou insouciance? Est-ce que je les traite avec la même charité et la même patience que le Christ?Les ai-je critiqués ? Ai-je été auprès de ceux qui souffrent physiquement ou moralement? Est-ce que je vis la fraternité pour que personne ne soit seul? 

14.  « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean. XIV, 6)

Est-ce que je connais en profondeur les enseignements de l’Église? Est ce que je les assimile et les transmets fidèlement?

15.  « Va et dorénavant ne pèche plus » (Jean. VIII, 11)

Est-ce que je me confesse régulièrement et fréquemment? 

16. « Il appela à lui ceux qu’il voulut et ils vinrent à lui » (Marc. III, 13)

Et-ce que j'ai conscience que je suis appelé à la sainteté? Est-ce que je me préoccupe de répandre parmi tous les fidèles une plus grande conscience de l’appel universel à la sainteté? Est-ce que je demande aux fidèles de prier pour les vocations et pour la sanctification du clergé?

17.  « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir » (Matth. XX, 28)

Ai-je cherché à me donner aux autres dans le quotidien, en servant évangéliquement? Est-ce que je manifeste la charité du Seigneur même à travers les oeuvres? Vois-je dans la Croix la présence de Jésus-Christ et le triomphe de l’amour? Est-ce que mon quotidien est caractérisé par l’esprit de service?

19.  « Voici ton fils ! Voici ta mère ! » (Jean. XIX, 26-27)

Fais-je recours, plein d’espérance, à la Sainte Vierge pour aimer davantage son Fils Jésus? Est-ce que je cultive la piété mariale?  Est-ce que j’ai recours à Sa maternelle intercession dans la lutte contre le démon, la concupiscence et l’esprit du monde?

20.  « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc. XXIII. 44)

Est-ce que je considère dans ma méditation personnelle le jour qui sera le dernier sur cette terre? Est-ce que je demande la grâce de la persévérance finale ? Est-ce que je prie pour les âmes des défunts?

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 22:42

mains_vieillesse.jpeg

 

Un soir de concert, le célèbre violoniste Paganini jouait avec tant de fougue qu’une corde se rompit, la plus fine, la chanterelle ; imperturbable, il continua de jouer.

 

Une deuxième corde saute, puis une troisième ; c’est presque la fin du morceau ; frénétiquement applaudi, Paganini termine en beauté avec l’unique corde restante, la grosse corde de Sol.

 

Au bout de la vie, une à une les cordes sautent ; jambes faibles, mémoire capricieuse, levers difficiles, fatigue du soir. Combien de temps encore pourrons-nous jouer le concerto de notre vie ?

 

Sans être un Paganini étincelant jusqu’au bout, on peut faire entendre des choses belles avec les cordes qui restent…

 

Il faut les fréquenter en grande amitié, plutôt que trop penser aux cordes disparues…

 

Chère vieille corde de Sol, la dernière, la plus grave. Corde de la patience courageuse, de la sagesse, de la bonté… que de notes peuvent jaillir de la dernière corde. !

 

C’est cela que l’on attend de nous…une petite musique de paix et d’humour... Prédication silencieuse, mais si parlante sur l’espérance. 

 

Quand Dante arrive à la description du Paradis il s’exclame : « il me sembla que tout riait ».

 

La dernière corde est faite pour ce rire.

 

André Sève

 

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23 septembre 2012 7 23 /09 /septembre /2012 22:53

jesus_soda.jpg

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