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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 19:33

Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114)

Nestor (c. 1050 - c. 1114) était l'auteur réputé du plus tôt Chronique slave est, les vies de la rue Theodosius et de Boris et Gleb, et du prétendu Lecture.

Saint Nestor naquit à Kiev en 1050. Il vint près de saint Théodose (3 mai) étant encore jeune et devint novice. Saint Nestor prononça ses voeux monastiques sous le successeur de saint Théodose, l'higoumène Etienne, et fut ordonné hiérodiacre.

De sa haute vie spirituelle on apprend qu'avec un certain nombre d'autres pères moines, il participa à l'expulsion d'un démon hors de Nicétas l'Ermite (31 janvier), qui était devenu fasciné par la sagesse Hébraïque de l'Ancien Testament.

Saint Nestor appréciait grandement la vraie connaissance, accompagnée d'humilité et de pénitence. Il disait : "Il y a grand bénéfice à retirer de l'étude des livres, car les livrs nous montrent et nous enseignent le chemin de la repentance, parce qu'à travers les mots des livres, nous découvrons la sagesse et la tempérance. C'est le flot, innondant l'univers, d'où jaillit la sagesse.

Dans les livres on trouve une profondeur sans limites, par eux nous sommes réconfortés dans nos peines, et ils sont un frein nous modérant.

Si vous parcourez consciensieusement les livres de sagesse, alors vous découvrirez de grand bénéfices pour votre âme. Dès lors, celui qui lit ces livres converse avec Dieu ou les saints".

Nestor était a moine du Monastère de Kiev des cavernes de 1073. Le seul l'autre détail de sa vie qui est sûrement connue est qu'il a été commissionné avec deux autres moines trouver les reliques de la rue Theodosius, une mission qu'il a réussie à accomplir.

On specule également le qu'il a soutenu le prince régnant Svyatopolk II et sa partie pro-Scandinave et influence grecque détestée à Kiev.

Au monastère, saint Nestor remplissait la fonction de Chroniqueur.

En 1080, il rédigea le "Récit sur la Vie et le Martyr des saints porteurs de la Passion Boris et Gleb", à l'occasion du transfer des reliques des saints vers Vyshgorod en 1072 (2 Mai).

Durant les années 1080, saint Nestor compila aussi la Vie du moine Théodose des Cavernes de Kiev.

Et en 1091, à la veille de la Fête patronale du monastère des Cavernes de Kiev, l'higoumène Jean lui confia d'extraire le corps de saint Théodose (14 août) pour le transférer dans l'église.

Sa chronique commence par le déluge, en tant que ceux de la plupart des chroniqueurs du temps .

Le compilateur semble avoir été mis au courant du Bizantin historiens ; il fait l'utilisation particulièrement de John Malalas et George Hamartolus. Il a également eu plus que probablement autre Langue slave chroniques à compiler de, ce qui sont maintenant perdus.

Beaucoup de légendes sont mélangées vers le haut à Nestor's Chronique; le modèle est de temps en temps si poétique que peut-être il ait incorporé bylinas ce qui sont maintenant perdus.

L'oeuvre principale de saint Nestor fut la compilation dans les années 1112-1113 de la Première Chronique Russe.

"Voici le récit des années passées, comment le pays de Russie devint, qui fut le premier prince de Kiev, et comment s'organisa la Russie".

La première ligne écrite par saint Nestor dévoile son but.

Saint Nestor fit usage d'un très large spectre de sources : Chroniques et récits d'avant la Russie, registres de monastères, les Chroniques Byzantines de Jean Malalos et George Amartalos, diverses collections historiques, les récits du Boyar-Ancien Ivan Vyshatich et de commerçants ambulants et de soldats, de voyageurs et de tout ceux qui en savaient quelque chose.

Il rassembla tout cela, unifia les données, selon un point de vue strictement ecclésial. Ceci lui permit d'écrire l'histoire de la Russie comme incorporée dans l'histoire du monde, l'histoire du Salut de la race humaine.

Car un témoin oculaire il pourrait seulement décrire les règnes de Vsevolod et de Svyatopolk (1078-1112), mais il pourrait avoir recueilli beaucoup de détails intéressants des lèvres de vieux hommes, deux de de qui pourrait avoir été Giurata Rogovich Novgorod, de qui pourrait lui fournir l'information au sujet du nord Rus, Fleuve De Pechora, et d'autres endroits, et janv., un homme quatre-vingt-dix ans, qui est mort dedans 1106, et était le petit-fils de Ostromir, pour qui le célèbre Codex avait été écrit.

Plusieurs des détails ethnologiques indiqués par Nestor des diverses courses des Slaves sont de la valeur la plus élevée.

La théorie courante au sujet de Nestor est que Chronique est un rapiéçage de beaucoup de fragments des chroniques, et que le nom de Nestor a été attaché à lui parce qu'il a écrit la plupart ou peut-être parce qu'il a remonté les fragments.

Le nom de l'higoumene Sylvester est apposé à plusieurs des manuscrits en tant qu'auteur.

Le moine-patriote décrit l'histoire de l'Eglise Russe dans ses moments significatifs.

Il parle de la première mention de la nation Russe dans des sources historiques en 866, à l'époque de saint Photius, patriarche de Constantinople.

Il rapporte la création de l'alphabet slavon et les écrits par les saints Cyril et Méthode; et le Baptême de sainte Olga à Constantinople.

La Chronique de saint Nestor nous a conservé le récit de la première église Orthodoxe à Kiev (en 945), et les saints Martyrs Varangues (vers 983), les "essais des fois" par saint Vladimir (en 986), et le Baptême de la Rus (en 988).

Le grand historien Sergey Solovyov remarqué que Nestor ne peut pas s'appeler le premier chroniqueur russe, mais il est le premier auteur qui a pris un point de vue national dans son histoire, les autres étant auteurs simplement locaux.

La langue de son travail, comme montré dans les manuscrits les plus tôt juste mentionnés, est Palaeo-Slave avec des beaucoup de Russismes.

Nous sommes redevables au premier historien de l'Eglise Russe concernant les détails des premiers métropollites de l'Eglise Russe, et de l'émergence du monastère des Cavernes de Kiev, et à propos de ses fondateurs et ascètes. Les temps durant lesquels saint Nestor a vécu n'étaient pas faciles pour la terre et l'Eglise Russe.

La Rus était déchirée entre les principautés féodales; les nomades Polovestiens des steppes semaient la désolation dans les villes et villages, avec des raids de pillage.

Ils jettèrent un grand nombre de Russes dans l'esclavage, et incendièrent églises et monastères.

Saint Nestor fut témoin occulaire de la dévastation du monastère des Cavernes de Kiev en 1096.

Dans la Chronique, il tire une leçon théologique de l'histoire patriotique. La profondeur spirituelle, la fidélité historique et le patriotisme de la Première Chronique Russe l'élève au rang des littératures mondiales d'importance.

Saint Nestor mourrut vers 1114, ayant laissé le soin aux autres chroniqueurs monastiques des Cavernes de Kiev de continuer sa grande oeuvre.

Ses successeurs dans la rédaction de la Chronique furent : l'higoumène Sylvestre, qui rajouta les récits contemporains à la Première Chronique Russe; l'higoumène Moïse Vydubitsky la prolongea jusqu'en 1200; et finalement, l'higoumène Laurent, en 1377, rédigea le plus ancien des manuscrits que l'on en possède encore, qui préserve la Chronique de Nestor (cette copie est appelée "Chronique Laurentienne").

La tradition hagiographique des ascètes des Cavernes de Kiev fut continuée par saint Simon, évêque de Vladimir (10 mai), le compilateur du "paterikon" des Cavernes de Kiev [ "vies des pères" ].

Parlant d'évènements se rapportant aux vies des saints de Dieu, saint Simon cite souvent, entre autres sources, des extraits de la Chronique de saint Nestor.

Saint Nestor fut enterré dans les Proches Cavernes par saint Antoine.

L'Eglise honore aussi sa mémoire durant la Synaxe des saints pères des proches Cavernes commémorée le 28 septembre, et le 2ième Dimanche du Grand Carême, quand on célèbre la Synaxe de tous les pères des Cavernes de Kiev.

Ses oeuvres ont été souvent publiées, y compris en anglais, comme la "Première Chronique Russe".

Le corps réputé du chroniqueur antique peut être vu parmi les reliques préservées dans la Laure des Grottes de Kiev.

Saint Nestor le Chroniqueur des Grottes de Kiev (1050 - 1114)
Jean-Pierre Arrignon "La Chronique de Nestor"

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13 octobre 2022 4 13 /10 /octobre /2022 19:30
Image qui exprime le fondement dogmatique de l'iconographie
Image qui exprime le fondement dogmatique de l'iconographie

Dans la controverse avec les iconoclastes l'image du Christ non faite de main d'homme était l'un des arguments principaux des orthodoxes, ceux d'Orient et ceux d'Occident.

Les représentations du Seigneur historiquement connues, faites par ses vénérateurs et qui lui étaient plus ou moins contemporaines étaient loin d'avoir, pour les orthodoxes, la même signification qu'avait l'image non faite de main d'homme à laquelle l'Église devait consacrer une fête.
 
L'histoire de l'image non faite de main d'homme est liée au dogme par la Tradition apostolique : « Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché et nous avons vu et nous rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée - ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons... (1 Jn 1,3), » insiste l'Apôtre.

L'Église garde les traditions qui servent à manifester et à affirmer les vérités dogmatiques de l'économie divine.

Ainsi la vénération de la Mère de Dieu et presque toutes les fêtes qui lui correspondent sont fondées sur des traditions.

Autrement dit, l’Église garde les traditions qui contribuent à assimiler les fondements dogmatiques de la foi, qui aident l'esprit humain à les percevoir.

C'est pour cela que ces traditions, comme aussi celle de l'image non faite de main d'homme et du roi Abgar, sont fixées dans les Actes des Conciles et dans les écrits patristiques, c'est pour cela qu'elles entrent dans la vie liturgique orthodoxe.

La doctrine de l'Église orthodoxe sur l'image n'a pas été élaborée par les seuls saints pères de la période iconoclaste, « l'enseignement relatif à l'image est résumé dans le premier chapitre de l'Épître aux Colossiens, et il est caractéristique que cet enseignement soit exprimé non comme une pensée personnelle de Paul, mais comme un hymne liturgique de la première communauté chrétienne : ‘Il est l'Image du Dieu invisible, premier-né de toute la création’ (Col 1,15-18) ».

Selon le contexte ce passage de l'apôtre Paul est, par son contenu, analogue à la prière eucharistique.

Et si l'Apôtre n'indique pas ici le lien direct entre le Fils en tant qu'Image du Père et sa représentation, ce lien est manifesté par l'Église : c'est ce passage de l'Épître de saint Paul qu'elle prescrit de lire à la liturgie de la fête consacrée à l'image non faite de main d'homme.

Cette liturgie unit l'histoire du roi Abgar « à la translation dans la ville impériale de l'image non faite de main d'homme de notre Seigneur Jésus-Christ », qui est le fondement historique de la fête.

L'une et l'autre commémoration sont placées ensemble dans la liturgie de ce jour à cause de la signification que cette image a pour l'Église.

Léonide Ouspensky

André de Crète raconte ces légendes :

 

« Le premier exemple est l'icône de notre Seigneur Jésus Christ, envoyée au roi Agbar. Cette image représente sur toile de chanvre les traits de Sa forme corporelle et elle n'était pas différente des images peintes en couleurs.

 

Un second exemple est l'image, non peinte de main d'homme, acheirographon c'est-à-dire acheiropoiète, de celui qui a été engendré sans semence. Cette icône se trouve à Lidda (Palestine), une ville appelée aussi Diospolis. L'icône est peinte de façon très claire sur une surface, et montre la Mère de Dieu, sur trois coudes de hauteur. Elle est vénérée depuis le temps des apôtres dans la partie occidentale du temple édifiés par eux. (...) On raconte aussi que ce temple fut édifié quand la Mère de Dieu était encore en vie. En montant au mont Sion, où elle habitait, les apôtres lui dirent: "Où tu étais, Notre Dame, quand nous avons édifié une église en ton honneur à Lidda"?. Marie leur répondit: "J'étais aussi avec vous et j'y suis encore ". Quand ils revinrent à Lidda et entrèrent dans le temple, ils trouvèrent son image complètement peinte, comme elle l'avait dit. Ceci est une ancienne tradition locale attestée depuis le début ; et aujourd'hui le phénomène existe encore.

 

Troisième exemple : tous témoignent que saint Luc, apôtre et évangéliste peignit de ses propres mains le Christ incarné et sa Mère immaculée et que ces icônes sont conservées à Rome avec un grand honneur. »

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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 19:46

 

Mon ami Bruno, diacre de l'Eglise orthodoxe celtique, disciple de Lanza del Vasto et l'un des meilleurs tisserand de France, organise des stages d'initiation à cet art manuel.

Les stages de tissage
L’atelier Aux Fils de l’Arz en Bretagne, situé dans le Pays de Redon, vous propose plusieurs formes de stages de tissage, de l’initiation au perfectionnement.

Le stage d’initiation aux différentes techniques du tissage se fait sur des métiers à tisser manuels à pédales et comportant 4 cadres.

Le programme comprend de la théorie avec la découverte des 3 armures fondamentales (toile, sergé, satin), des nœuds utiles au tisserand et la présentation des différents matériels et matériaux de tissage. Vous apprendrez à installer votre chaîne sans peine (ourdissage indirect), à régler le métier et expérimenter les points de toile et de sergé.

Ce type d’initiation au tissage manuel vous permettra par la suite de réaliser vous-mêmes vos propres vêtements, linge de table, ameublement... Il est préférable d’avoir un métier à tisser pour pouvoir mettre tout de suite en pratique ce que vous aurez appris, ou de vous en procurer un rapidement, sur les conseils du formateur.

Durée : 35 heures de cours sont dispensés du Lundi 9h30 au Vendredi 18h.
Prix : 400 euros TTC (un acompte de 120 € est demandé à l'inscription)
Clôture des inscriptions 15 jours avant le début de chaque stage.
Nombre de participants maximum : 5 (chaque stagiaire a un métier à tisser).

D'autres dates sont possibles sur réservation à partir de 3 stagiaires. Nous pouvons mettre aussi au point des stages de perfectionnement en mettant en avant un point particulier. Le prix est alors de 480 euros TTC. Nous étudions les demandes au cas par cas.

Liste sur demande des hébergements à moins de 5 Km de l'atelier.

Offrez un stage de tissage à l'un de vos proches : Il vous sera envoyé un "BON POUR UN STAGE DE TISSAGE" avec l'entête de l'atelier.

Réservez un stage

https://www.auxfilsdelarz.fr/fr/les-stages-de-tissage/le-calendrier-stage-tissage.html

Pour en savoir plus sur le tissage, l'atelier et son animateur Bruno Lesteven

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