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3 avril 2022 7 03 /04 /avril /2022 19:30
Prétendre à l’humilité est déjà de l’orgueil, cette tentation de la comparaison aux autres et à Dieu.

Orgueilleuse, moi ? Jamais ! Tel est le paradoxe de cette maladie spirituelle, catégorisée comme un péché capital, qui nous fait nous sentir supérieur aux autres, y compris en humilité… Alors que dès que l’on prétend à l’humilité, on est déjà dans l’orgueil. Le pharisien de la parabole (Lc, 18, 11) en est l’illustration parfaite : « Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain. » Quand le publicain, lui, se tient à distance, sans oser lever les yeux au ciel : « Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! »

Proche de la vanité, au point que la plupart des pères de l’Église assimilaient les deux notions, l’orgueil est, pour saint Jean Chrysostome, « le mal culminant de l’homme et la racine et la source de tous les péchés du monde ». Rien de moins. Saint Jean Cassien enfonce le clou : « Quel grand mal est donc l’orgueil, pour mériter d’avoir comme adversaire non un ange, ni d’autres vertus opposées, mais Dieu Lui-même ! » En effet, « l’orgueil s’attaque à Dieu en personne », ajoute-t-il.

Ce « sommet de la vaine gloire », comme le décrit le théologien orthodoxe Jean-Claude Larchet (1), est un risque pour chacun. Mais tout le monde ne succombe pas à cette tentation, nuance le psychanalyste Jean-Guilhem Xerri (2). « L’orgueil est une tentation qui touche le psychisme, explique-t-il. C’est souvent la conjonction entre une personne, avec sa propre structure psychique, un certain environnement, et sa liberté, qui fait que cette personne va tomber dans l’orgueil. »

L’orgueil se décline dans le fait de se mesurer aux autres. « Dans cette élévation, l’orgueilleux s’estime et s’admire lui-même, se félicite et se loue intérieurement », décrit encore Jean-Claude Larchet. Il peut s’agir d’un orgueil pur, le fait d’être convaincu d’être supérieur aux autres. Mais aussi d’une attitude compensatoire : une recherche de renommée et d’estime, un besoin de compenser des blessures affectives ou un manque de confiance en soi.

Une tentation particulièrement prégnante aujourd’hui, estime la philosophe Françoise Le Corre. « Nous sommes dans une société où, par le biais des réseaux sociaux, une promotion de soi inquiète et constante est encouragée, au cas où les autres ne penseraient pas à nous regarder », explique-t-elle. « Vouloir reprendre confiance en soi est une bonne chose, souligne de son côté Jean-Guilhem Xerri. Le faire en essayant de se hisser au-dessus des autres n’est pas idéal. Car à force d’avoir un comportement orgueilleux, on s’identifie à ce comportement, et on le devient. »

C’est alors que l’attitude devient problématique. Les symptômes de l’orgueil se manifestent : excès de confiance ce soi, autosatisfaction, suffisance, arrogance, certitude d’avoir raison, autojustification… L’orgueilleux « fait étalage de tout ce qu’il a et s’efforce de paraître plus qu’il n’est en réalité », décrivait saint Basile au IVe siècle. « Arrogant, infatué et content de soi, plein d’assurance et de confiance en lui-même », ajoute Jean-Claude Larchet, il a aussi la prétention de tout savoir, « l’assurance quasi constante d’avoir raison, d’où procèdent la manie de se justifier ainsi que l’esprit de contradiction, mais aussi volonté d’enseigner et de commander ».

L’orgueil rend celui qu’il affecte aveugle à ses propres défauts, lui fait refuser a priori toute critique et haïr tout reproche et toute réprimande, et lui rend intolérable d’être commandé et de devoir se soumettre à qui que ce soit. Il se révèle parfois dans une certaine agressivité, une ironie acerbe, une aigreur dans les réponses aux questions d’autrui, une animosité générale… La volonté d’avoir raison, l’attitude du donneur de leçon sont autant de déclinaisons de l’orgueil, tout comme le fait de s’attribuer des mérites, et de rejeter la responsabilité de ses échecs sur les autres.

Mais cette tentation peut aussi revêtir les atours de l’humilité. « La fausse humilité se retrouve dans des attitudes confites en dévotion », explique encore Françoise Le Corre, autrice d’un livre sur le sujet (3) (lire ci-contre). La tentation de l’orgueil peut toucher des personnes très discrètes, qui « attendent qu’on vienne les chercher, conscientes de leur valeur », ajoute-t-elle.

Cette tentation ne se manifeste pas seulement avec ses contemporains, mais aussi vis-à-vis de Dieu. C’est la volonté d’être « semblable au Très-haut » qui cause la chute de Lucifer, dans Isaïe (chapitre 14). Et, selon Jean Chrysostome, cette même tentation touche, par l’influence du diable, les hommes attirés par une attitude orgueilleuse, comme « un refus du secours divin et la présomptueuse confiance en ses propres forces ».

Comment résister à la tentation de l’orgueil, ou en sortir lorsqu’on y a succombé ? Une première étape, la plus difficile peut-être, est de prendre conscience de cette maladie spirituelle et de ses conséquences en soi. « On peut commencer par s’interroger, conseille Jean-Guilhem Xerri. Dans le fond, pourquoi est-ce que je veux être chef de service ? Dans la dernière discussion où je suis allé jusqu’au conflit, c’était pour quelle raison ? Pourquoi est-ce que j’ai humilié quelqu’un réunion ? »

Accepter avec humilité de revoir les moments où l’on a présenté ces symptômes, s’en remettre à son propre regard, mais aussi au regard d’un proche dont on est sûr de la bienveillance et de la sincérité, regarder en quoi les autres me sont supérieurs, accueillir les critiques sans surréagir, sont autant de démarches anti orgueil.

Se rappeler de ses échecs, et se rappeler combien on dépend des autres aide aussi. « Quelqu’un qui réussit bien dans sa carrière peut penser au fait que c’est grâce à la nounou qui garde ses enfants, grâce au livreur qui lui évite de faire ses courses… », énumère Jean-Guilhem Xerri.

Demander de l’aide, et reconnaître ce besoin d’aide permet aussi de ne plus se sentir au-dessus de l’autre, et libère de l’orgueil. « Reconnaître que tout est reçu, et tout est grâce, que l’homme n’est pas un créateur de talent, mais un gérant des talents reçus est un remède », poursuit encore le psychanalyste qui conseille la prière du cœur : « Seigneur, prend pitié de moi. Seigneur, viens à mon aide. »

 

(1) Thérapeutique des maladies spirituelles, Jean-Claude Larchet, Le Cerf, 1997, 864 p., 39 €. (2) Auteur de La vie profonde. La santé spirituelle au quotidien, Le Cerf, 2021, 280 p., 18 €. (3) L’humilité ni vue ni connue, Lessius, 2021, 126 p., 10 €.

« La vraie humilité est inconsciente d’elle-même »
Recueilli par Clémence Houdaille
Pour la philosophe, il faut abandonner toute notion morale sur ce sujet, pour se poser la question de la liberté.

Françoise Le Corre, philosophe (1)

L’humilité est « ni vue ni connue », écrivez-vous. Comment la définir ?

Françoise Le Corre : Le mot « humilité » se trouve dans beaucoup de discours contemporains, notamment politique. C’est une espèce de passeport pour pouvoir faire passer ses idées, ses lois, ses concepts. Mais en réalité, l’humilité ne va pas très bien avec les mots. Elle ne se promeut pas soi-même. C’est une disposition extrêmement discrète, un peu furtive. Ce n’est même pas un objectif que l’on peut se mettre sous les yeux. Ce que l’on peut avoir comme but, c’est de corriger un peu l’orgueil qu’on a pu repérer en soi. Mais vouloir poursuivre l’humilité, c’est risquer de la contrefaire. D’ailleurs, les gens humbles ne se connaissent pas en tant que tels.

Comment reconnaître une vraie humilité ?

F. L. C. : Les personnes humbles ont une extraordinaire liberté, car elles ne sont pas encombrées d’elles-mêmes. Elles sont souvent très actives, très données. Cela va avec la liberté de créer, d’inventer, sans se préoccuper de soi-même, sans se soucier de la place qu’on occupera. La vraie humilité est inconsciente d’elle-même. Alors que lorsqu’on veut être modeste, on se préoccupe déjà de soi-même.

L’humilité est promue dans l’Église, mais il existe beaucoup de contrefaçons, des images de fausse douceur, de faux effacements. L’humilité est plus une grâce, donnée, reçue, qu’une vertu. Il faut en réalité abandonner toute notion morale sur ce sujet, pour se poser la question de la liberté, de découverte et d’ouverture aux autres.

L’orgueil, qui peut être un moteur pour l’ambition, pose ses limites, que l’on peut constater notamment par rapport à la joie de vivre. Les orgueilleux ne sont pas joyeux. Ils sont contents d’eux, certes, ou essayent de l’être, mais ils ne sont pas en paix. Alors que l’humilité est accompagnée d’une sérénité qui permet aux personnes d’être totalement libres d’être ce qu’elles sont.

L’humilité est souvent présentée comme une vertu féminine. Qu’est-ce que cela en dit ?

F. L. C. : Associer l’humilité aux femmes traduit en regard la question de la domination des uns sur les autres. L’orgueil est une volonté de dominer. Et appeler une personne à l’humilité est une manière de lui dire de rester à sa place, de la part de ceux qui veulent dominer. Or, l’impression qu’on sait mieux qu’une personne ce qui est bon pour elle peut être désastreuse pour soi-même et pour l’autre. Au nom de l’humilité, on peut détruire des gens, en leur disant qu’ils n’y arriveront jamais.

Si on ne peut pas vouloir l’humilité sans être orgueilleux, peut-on combattre l’orgueil ?

F. L. C. : Pour combattre l’orgueil, il faut d’abord repérer en soi en quoi il est un empêchement. L’orgueil traverse le corps, il durcit et vous fait la nuque raide. L’humilité permet le mouvement. L’orgueil donne une attitude défensive, inquiète de soi-même. Vais-je être pris pour ce que je suis ? Il va avec un besoin de reconnaissance, une peur et un manque.

Faut-il en passer par l’humiliation pour lutter contre l’orgueil ?

F. L. C. : L’humiliation peut aider quelqu’un de vraiment orgueilleux à en prendre conscience. Elle peut ébranler quelque chose de cet orgueil pour ouvrir à autre chose. Elle est une blessure qui peut être utile. Mais cette blessure peut aussi aller jusqu’à la destruction de l’individu. L’humiliation n’est pas salvatrice si elle atteint l’estime de soi qui permet d’exister.

(1) Il vient de publier L’humilité, ni vue ni connue, Lessius, 2021, 126 p., 10 €.

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 19:30

La pensée populaire du Nouvel Âge postule que tout le monde a un « dieu  intérieur ». C’est une façon de dire que nous sommes tous spéciaux tout en faisant de « dieu » une banalité. Mais il y a un enseignement clair du christianisme classique concernant le Christ en nous, et il est essentiel au mode de vie orthodoxe.

Nous ne devrions pas comprendre que notre relation avec Dieu est une affaire « extérieure », comme si nous étions un individu et Dieu un autre. Notre union avec Dieu, qui est née en nous au Saint Baptême, est beaucoup plus profonde.

« Celui qui est uni au Seigneur est un seul esprit avec lui. » (1Co 6:17)

Dieu ne nous « aide » comme pour nous encourager ou simplement pour faire en sorte que tout aille bien. Au contraire, Il est en nous, travaillant en union avec notre travail. Le mystère de l’ascèse (la pratique de la prière, du jeûne, de l’abnégation, etc.) n’a de sens que dans ce contexte. Ceux qui regardent l’Orthodoxie de l’extérieur nous accusent souvent de pratiquer la « justice des œuvres », ce qui signifie que nous croyons que nous pouvons gagner la faveur de Dieu en faisant de bonnes œuvres. C’est totalement faux. La bonne faveur de Dieu est Son don et ne peut être gagnée.

Cependant, la vie orthodoxe est similaire à la vie du Christ lui-même.

« En vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais ce qu’il voit le Père faire ; car tout ce qu’Il fait, le Fils le fait aussi de la même manière. (Joh 5:19)

et

« En vérité, je vous le dis, celui qui croit en Moi, les œuvres que Je fais, il les fera aussi ; et des œuvres plus grandes que celles-ci, il les fera, parce que Je vais à Mon Père. (Joh 14:12)

Les « œuvres » qu’un chrétien fait sont correctement faites en union avec le Christ, de sorte que les œuvres ne sont pas celles d’un individu, mais de notre vie commune avec et dans le Christ. Quand nous jeûnons, c’est le Christ qui jeûne en nous. Quand nous prions, c’est le Christ qui prie en nous. Quand nous faisons l’aumône, c’est le Christ qui fait l’aumône en nous.

Et nous devons comprendre que le Christ en nous aspire à jeûner. Le Christ en nous aspire à prier. Le Christ en nous aspire à faire preuve de miséricorde. Les disciplines de l’Église ne sont pas une prescription pour bien nous comporter ou une carte pour atteindre la perfection morale. Au contraire, les commandements du Christ (tels qu’ils se manifestent dans la vie de l’Église) sont eux-mêmes une expression, une icône du Christ Lui-même.

Jésus répondit et lui dit : « Si quelqu’un M’aime, il gardera Ma parole ; et Mon Père l’aimera, et Nous viendrons à lui et ferons Notre maison avec lui. (Joh 14:2)

Dumitru Staniloae note :

Au commencement, le Christ est, pour ainsi dire, enfoui dans les commandements et en nous, dans la mesure où nous nous y engageons, par sa puissance qui est en nous. Par cette collaboration, nous acquérons les vertus en tant que traits vivants; ils reflètent l’image du Seigneur, et le Christ surgit encore plus brillant de sous ces voiles. (Spiritualité orthodoxe)

Cette voie de « l’union » est le cœur même de la foi et de la pratique orthodoxes. Malheureusement, une grande partie du christianisme a créé une vision « extrinsèque » de notre relation avec Dieu et du chemin du salut. En cela, Dieu est considéré comme extérieur à notre vie, notre relation avec Lui étant analogue aux relations contractuelles individualisées de la culture moderne. En tant que telle, la relation chrétienne avec Dieu est réduite à la psychologie et à la morale.

Elle se réduit à la psychologie qui focalise l'attention sur « l’attitude » de Dieu envers nous. La psychologie met en évidence la colère de Dieu. Elle réduit notre relation à Dieu à la moralité en ce sens que notre comportement ne soit rien de plus que nos efforts privés pour se conformer à un ensemble externe de règles et de normes. Nous sommes considérés comme « bons » ou « mauvais » en fonction de notre performance, mais sans égard à la nature de cette performance. Saint Paul dit que « tout ce qui n’est pas de la foi est péché ». Seules nos vies vécues en union avec Christ ont la nature du vrai salut, de la vraie humanité. C’est le sens propre d’être « sauvé par la grâce ».

... car c’est Dieu qui produit en vous à la fois le vouloir et le faire pour Son bon plaisir. (Phi 2:13)

et

Vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. (1Jo 4:4)

et

Pour eux, Dieu a voulu faire connaître quelles sont les richesses de la gloire de ce mystère parmi les païens : qui est le Christ en vous, l’espérance de la gloire. (Col 1:27)

Il y a un autre aspect de ce mystère (le Christ en nous) qui est important pour nous. C’est la souffrance du Christ en nous. Le P. Staniloae écrit :

Jésus participe à toutes nos souffrances, les rendant plus faciles. Il nous aide dans notre lutte contre les tentations et le péché ; Il lutte avec nous dans notre quête des vertus : il découvre notre vraie nature sous les feuilles du péché. Saint Maxime commente : Jusqu’à la fin du monde, Il souffre toujours avec nous, secrètement, à cause de Sa bonté selon [et proportionnellement à] la souffrance que l’on trouve en chacun.

La Croix récapitule la souffrance et le péché de l’humanité, mais elle s’étend à travers la vie et l’expérience de tous les hommes. C’est le fondement de la déclaration du Christ : « Dans la mesure où vous l’avez fait [ne l’avez pas fait] pour le plus petit de ces frères, vous me l’avez fait.

L’union hypostatique de la personne du Christ s’étend dans la vie de chaque personne. Il y a quelque chose d’une périchorèse (relation) ou d’une coïncidence dans notre relation quotidienne avec Christ.

Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec; ou si un membre est honoré, tous les membres s’en réjouissent. (1Co 12:26)

Il faut prendre cette explication dans toute sa réalité. Si l’un d’entre nous souffre, Christ souffre. Il n’y a pas de souffrance humaine spécifique à laquelle le Christ est étranger.

C’est le fait de prendre conscience à chaque instant de cette communion (koinonia) entre Dieu et l'homme qui est le fondement de l’existence chrétienne. C’est l'essence du baptême (enseveli avec lui). C’est l'essence de l’Eucharistie (« quiconque mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi en lui »). C’est ce qui doit présider à chacune de nos actions et de nos pensées.

C’est la vie de la grâce.

P. Stephen Freeman

Le père Stephen est un prêtre de l'Église orthodoxe d'Amérique, pasteur émérite de l'Église orthodoxe Sainte-Anne à Oak Ridge, Tennessee. Il est également l'auteur de Everywhere Present et de la série de podcasts Glory to God.

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2 avril 2022 6 02 /04 /avril /2022 09:08

Liturgies en ligne ce WE : La résurrection de Lazare

A Béthanie samedi 2 avril à 19h
 
Au monastère Sainte-Présence dimanche 3 avril à 10h
https://youtu.be/Yq_bmxBYsx0
 
Pâques à Béthanie 
Offices en ligne à partir du mercredi 13 avril jusqu'au dimanche 17 avril
Je vous enverrai dans un message prochain les liens vers les différents offices en directs. 
Vous pourrez les voir en différé dès la fin de chaque office en vous connectant à https://www.youtube.com/c/silouane1054/videos?view=2&live_view=503
Conservez ce lien en le mettant dans vos favoris

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