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Si vous ne voyez des miracles et des prodiges,
vous ne croyez point (Jean 4,48).
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Bien-aimés frères et sœurs en Christ,
« Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité » (Mat 9,35).
Cependant, l’un des plus grands obstacles à la guérison est l’incrédulité des gens : « Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point » (Jean 4,48).
Nous devons implorer le Seigneur pour la foi si nous voulons guérir de nos maladies et devenir vaillants dans le combat quotidien contre le nombre incalculable de nos ennemis visibles, et encore plus, invisibles.
Beaucoup de gens ne se sentent jamais spirituellement malades.
Dans leur indifférence, ces faux chrétiens ne cherchent pas le Médecin des âmes qui seul peut nous guérir par ses blessures (Is 53,5) et nous délivrer de la lèpre du péché.
Le péché est le seul vrai esclavage, et la résurrection en Dieu est la seule vraie liberté. Si nous nous permettons de grandir dans la guérison intérieure, nous grandissons aussi dans la déification et la sanctification.
« Il guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il panse leurs blessures » (Ps 147,3).
La première disposition d’un malade est de vouloir être guéri de sa maladie et de son péché. Notre Seigneur demande toujours : « Veux tu être guéri ? »
Avec le temps, le pécheur se rend compte, comme le dit saint Syméon le Nouveau Théologien, « que seul le Christ peut nous guérir de la source incurable des passions ».
Le Christ guérit ceux qui demandent, mais parfois il permet aux gens de continuer à souffrir pour leur purification.
Comme l’a écrit saint Maxime le Confesseur : « La souffrance nettoie l’âme infectée de la saleté du plaisir sensuel et la détache complètement des choses matérielles en lui montrant la peine encourue du fait de son affection pour elles ».
Si nous voulons être libres des passions, alors nous devons chasser la mère de toutes les passions : l’amour-propre.
Lorsque nous perdons notre égoïsme et notre égocentrisme, nous pouvons vraiment dire : « Le Seigneur m’a guéri. Oh Seigneur, guéris-nous ; ôte de nous tout ce qui n’est pas Toi».
Amen.
Mgr Paul (Dupuis)
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