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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 19:30

Notre ami Fernand avait élu domicile sur le parvis de l’église dans la journée et dans le soupirail de la Cure la nuit. Tous les jours, il s’installait sur un carton et des guenilles près de la porte de l’église du Sacré Cœur pour faire l'aumône et récupérer quelques sous pour survivre.

Isabelle, du groupe des petites dames dévotes de la paroisse, s’était prise d’amitié pour notre pauvre Fernand, le surveillait et lui apportait des potages faits maison, des pains briochés et victuailles.
Elle avait remarqué que notre ami Fernand, sur les coups de 16h, se levait et rentrait dans l’église.
Dans l’église du Sacré Cœur, il y a une exposition permanente du Saint Sacrement et les fidèles se relayaient pour adorer Dieu, dans une petite chapelle attenante au chœur de l’église.
Mais dans le milieu de l’après midi, l’église est pratiquement déserte et c’est le moment qu’avait choisi Fernand pour entrer dans l’église.
Isabelle intriguée, un jour par curiosité, est entrée pour observer ce qu’allait faire notre ami.
En retrait  derrière un pilier, elle voit Fernand s’installer sur une chaise devant l’ostensoir  puis au bout de 5/10 minutes s’endormir. Elle réitère son observation plusieurs jours de suite et toujours la même scène...
Au bout de 8 jours, Isabelle lui demande : « Fernand, je t’ai vu, c’est bien ce que tu fais, mais je me demande pourquoi tu vas devant le Saint Sacrement pour dormir ? »
Ce à quoi Fernand lui répond : « Mais Jésus est tout seul alors je vais lui rendre visite et Lui tenir compagnie !» - « Oui mais tu dors » lui dit Isabelle ! « Je ne dors pas, je ferme les yeux et je Lui parle dans mon cœur », répond Fernand !

Le temps passe et tous les jours c’est le même rituel.

Un beau jour, Isabelle ne voit plus Fernand sur les marches du parvis et se dit : il doit lui être arrivé quelque chose ! Elle accourt à l’hôpital pour se renseigner.  « Oui, nous avons bien un SDF qui est entré la nuit dernière » lui dit-on ! La réceptionniste à l’accueil, après l’accord des infirmières de l’étage, lui donne le numéro de sa chambre.  

Isabelle prend l’ascenseur et se dirige vers la chambre 101. Elle frappe à la porte …  pas de réponse. Tout doucement, elle entrouvre la porte et aperçoit Fernand inanimé, des tuyaux branchés partout,  presque mort… Elle referme la porte en se disant cela ne sert à rien que je reste, je vais prier ; une larme coule sur sa joue !  

Le lendemain dans la matinée, Isabelle décide quand même de retourner voir Fernand. Elle frappe et elle entend : « Oui, entrez ! » Elle entre et voit Fernand assis au pied de son lit, dans des vêtements tous propres et fraichement rasé. Incroyable, Isabelle n’en revient pas ! « Que s’est-il passé Fernand ? Hier, je suis passé te voir et tu étais très mal -en- point et aujourd’hui tu es en pleine forme et tout guilleret ? »

Quelques instants de silence…

« Tu sais Isabelle, tu ne me croiras peut-être pas mais au petit matin j’ai vu devant mon lit un Bel Homme, Jeune, habillé dans une grande robe blanche et il y avait un halo très lumineux autour de Lui et il m’a dit : « Fernand, c’est moi, ton ami Jésus ! C’est à mon tour de te rendre visite, toi qui passe me voir tous les jours ! »

Il ne m’a pas dit : « Lève toi, Prends ton lit et Marche », mais j’ai ressenti à cet instant une force en moi surhumaine et indestructible comme une nouvelle naissance !

Histoire incroyable, mais pour peu que l’on se décide à Lui rendre visite, Jésus viendra à son tour nous rendre visite au moment propice pour nous réconforter et nous remplir de ses grâces !

Alléluia, Christ est ressuscité ! Oui, Christ est bien ressuscité !

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26 avril 2022 2 26 /04 /avril /2022 19:34
Prière de protection en temps de pandémie

Psaume 91

1 Celui qui demeure sous l'abri du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant.
2 Je dis à l'Eternel: Mon refuge et ma forteresse, Mon Dieu en qui je me confie!
3 Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur, de la peste et de ses ravages.
4 Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes; Sa fidélité est un
bouclier et une cuirasse.
5. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, Ni la flèche qui vole de jour,
6 Ni la peste qui marche dans les ténèbres, Ni la contagion qui frappe en plein midi.
7 Que mille tombent à ton côté, Et dix mille à ta droite, Tu ne seras pas atteint;
8 De tes yeux seulement tu regarderas, Et tu verras la rétribution des méchants.
9 Car tu es mon refuge, à Éternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite.
10 Aucun malheur ne t'arrivera, aucun fléau n'approchera de ta tente.
11 Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies;
12 Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.
'13 Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon.
14 Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; le le protégerai, puisqu'il connaît mon nom.
15 Il m'invoquera, et je lui répondrai; Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai
et je le glorifierai.
16 Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut.


Prière pour le sang du Christ: Jésus crucifié, couvrez-nous de votre précieux sang.

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25 avril 2022 1 25 /04 /avril /2022 19:30

Pourquoi ne réussissons-nous pas à imiter les saints ?

Parce que nous prenons leurs actes les plus élevés et les plus extraordinaires hors contexte, et ces actes peuvent être bien au-delà de notre mesure - en gardant à l'esprit notre force, notre capacité, nos circonstances et nos devoirs quotidiens. 

Mais nous pouvons encore tous avoir nos propres pratiques ascétiques quotidiennes.

Cela ne doit pas nécessairement être aussi extraordinaire ou attrayant, et cela ne doit pas nécessairement être salué et loué par les hommes.

Les saints, avant d'entrer dans ce genre de vie et de pratiques spirituelles, ont d'abord mené de grandes luttes intérieures.

C'est la chose la plus difficile - une vie spirituelle quotidienne, stable et digne, et ce, jusqu'à la mort elle-même.

Rappelez-vous comment je vous ai parlé un jour de saint Acace qui, au début, a cru qu'il pouvait être un martyr, mais une fois qu'il s'est agi du martyre réel, il a soudainement perdu cette foi rêveuse en lui-même et a été submergé par la peur. 

Si vous voulez jeûner en ne mangeant que du pain et en ne buvant que de l'eau, si vous désirez ne pas dormir toute la nuit ou être un stylite - eh bien, essayez d'abord de faire quelque chose de plus modeste.

Ne commencez pas par devenir un stylite, mais dites plutôt : « Que cela soit béni » et faites le travail que l'on vous demande de faire, du début à la fin, alors que vous êtes tellement épuisé que vous vous écroulez. Si nous ne pouvons même pas accomplir cela, pourquoi alors rêvons-nous de grandes choses ? 

Il y a de la place pour la lutte spirituelle et le travail acharné pour chaque chrétien chaque jour - ils ne sont peut-être pas aussi extraordinaires que ceux que nous lisons dans la vie des saints.

Ou peut-être que le fait que cela ne soit pas aussi attrayant ou majestueux est ce qui les rend extraordinaires.

On m'a cité un jour un proverbe du Mont Athos qui dit ceci : « La vanité rend un vieil homme jeune. »

Lorsque vous vous admirez, vous pourriez vraiment déplacer des montagnes.

Mais quand il n'y a pas d'admiration extérieure en jeu, mais qu'au lieu de cela, il y a un travail acharné banal, stable, quotidien, peu attrayant, peu inspirant, ce travail acharné qui peut très bien être dépourvu de prière, d'attention, de chaleur, quand il y a des choses grossières qui sortent de votre cœur, mais que vous continuez toujours, quoi qu'il arrive,  à appeler Jésus - c'est en effet le martyre, et c'est ce qui rend vénérable et juste.

C'est le chemin sûr et moyen - à partir de ce moment jusqu'à la mort, nous sommes là à  persévérer, à avancer, à soupirer, parfois même à geindre, mais nous continuons à nous relever et à avancer, maintes et maintes fois encore - c'est cela même le martyre.

Ce n'est pas un hasard si les vénérables sont appelés martyrs alors qu'ils ne versent pas leur sang. C'est cela être vénérable.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

PRAVMIR

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