Vous trouverez ici des textes extraits de mes écoutes et lectures "spirituelles". Si un mot, une phrase, une
pensée, touche votre coeur c'est que Dieu vous a fait signe par les mots de ceux qu'Il inspire.
Soeur Elisabeth du monastère Saint-Michel de Bois-Aubry, iconographe depuis plus 25 ans est une ancienne élève de Léonide Ouspensky.
Elle a animé des sessions d'initiation et de perfectionnement à l'écriture d'icônes dans son monastère et au centre Béthanie.
Victime d'un AVC elle a perdu une partie de ses facultés de mémorisation et de déplacement dans l'espace et donc elle n'écrit plus d'icône et ne nous charme plus de ses conseils spirituels.
Ces vidéos d'archive sont un témoignage d'amour de ses ancien.nes élèves. Si vous souhaitez lui transmettre un message n'hésitez pas à mettre des commentaires que nous lui remettrons.
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Cette homélie a été attribuée par erreur à Mgr Aupetit. L'homélie sera remise en ligne bientôt mais sans cette mauvaise attribution.
« Le soir venu, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : l’endroit est désert et l’heure est avancée. Renvoie cette foule qui ne respecte pas les consignes sanitaires, de peur qu’il n’advienne un nouveau cluster. Mais Jésus leur dit : ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur ce qui est nécessaire. Alors ils lui disent : mais nous n’avons là que cinq masques jetables et un tout petit peu de gel hydro alcoolique ! Alors Jésus ordonna à la foule de s’asseoir sur l’herbe en respectant les distances et les gestes barrières, les disciples distribuèrent le gel et les masques, et chacun rentra chez soi se faire tester, et tous les tests étaient négatifs… »
Vous croyez que je plaisante ? Pas du tout. Je me prépare pour le jour où le Comité de Salut Public nous demandera de réécrire l’Evangile conformément aux consignes sanitaires : cela ne saurait tarder. Allons, direz-vous, ne plaisantez pas avec ces choses. Il faut bien être attentifs, « le virus circule toujours » … Nous ne risquons pas de l’oublier, les slogans officiels nous le répètent à satiété, avec les consignes infantilisantes qui les accompagnent : « lavez-vous les mains », comme à la maternelle.
– Oui, mais rendez-vous compte : le danger, la protection des personnes fragiles … Que les personnes fragiles se protègent, bien entendu. Qu’il faille les protéger, c’est entendu. Est-ce une raison pour maintenir tout un pays dans la psychose et dans la peur ? Le journal publie : Recrudescence de l’épidémie dans la Loire. Lisez l’article : deux cas en réanimation. Que cherche-t-on à faire ? À tuer toute vie sociale ? À transformer la population en zombies dociles, qui ne se déplaceront que si on leur donne la permission ? Qui y trouve son compte ? Pourquoi n’entendons-nous jamais les voix discordantes, celles qui donnent des informations pertinentes et mesurées, sans entretenir le délire alarmiste des médias et des réseaux sociaux ? Non, l’épidémie ne reprend pas, et pour maintenir la pression on en est réduit, faute de pouvoir asséner quotidiennement le nombre des morts, qui est infime, de parler des « clusters » – pourquoi « clusters » et non « cas d’infection » ? Pour effrayer davantage ? J’ai lu quelque part les propos d’un pontife médiatique qui disait que nous vivons « une stabilité dangereuse », propos qui n’auraient pas déparé dans la bouche du docteur Knock : « Vous vous portez bien ? C’est très inquiétant ! Tout bien portant est un malade qui s’ignore ! ».
Qui a intérêt à nous faire peur ? L’Etat, qui peut assouvir sa passion habituelle pour le jacobinisme répressif ? Le masque partout pour tout le monde, à Montarcher (lire, par exemple, les propos de l’anthropologue suisse Jean-Dominique Michel ou du professeur Freund, urgentiste à la Pitié Salpêtrière, sur le site « Benoît et moi », le 20 juillet dernier) comme à Sarcelles, au Crêt de l’Oeillon comme dans le métro, à l’église comme en discothèque, et 135 € d’amende ? Un journaliste italien, il y a quelques semaines, avait écrit un éditorial qui s’intitulait Dalla mascherine alla museruola : du masque à la muselière. Les Italiens ont toutes les raisons de le dire, puisque le ministère de Giuseppe Conte, sans légitimité démocratique, reposant sur une alliance improbable gialla-rossa a mis, à la faveur de la crise, le parlement hors-jeu depuis six mois et gouverne uniquement par décrets du Premier Ministre, l’équivalent de nos ordonnances … Circulez, il n’y a rien à voir !
Faut-il rappeler que cette semaine, par une prolongation extraordinaire de la session parlementaire, sans vrai débat et toutes affaires cessantes, a été votée la loi de bioéthique dont notre évêque nous disait si justement la semaine dernière qu’elle n’était ni bio ni éthique, dangereuse pour les plus faibles, ouvrant la porte à de nouvelles dérives qui ne manqueront pas d’arriver ? Qui en a parlé ? C’était bien plus important de dénombrer les « clusters » ! Et le tour est joué … C’est le principe du cliquet : une fois que l’on a franchi un cran, on ne revient plus en arrière, et on prépare le cran suivant. La loi PACS ? On nous a juré que c’était pour ne pas avoir à toucher au mariage. Ce cran-là franchi, le « mariage pour tous » est arrivé – oui, mais cette fois on a promis qu’on n’irait pas plus loin, qu’il n’était pas question d’aller à la PMA, à la GPA … Et passez muscade, une loi au Parlement en plein été et en pleine crise, et le cran est passé. C’est quoi, le prochain ? Le tri sélectif avant la naissance ? Les bébés proposés sur catalogue ?
Vous connaissez la parabole de la grenouille bouillie : si vous jetez la grenouille dans l’eau bouillante, elle saute aussitôt de la casserole. Alors il faut la mettre dans l’eau légèrement tiède, pour qu’elle s’y trouve bien, et faire monter la température tout doucement. Et quand la grenouille s’en aperçoit, elle est cuite. Frères et sœurs, allons-nous nous laisser faire, ou écouter aujourd’hui la parole de l’apôtre Paul : « J’en ai la certitude. Ni la mort, ni la vie, ni le présent, ni l’avenir, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur ». Rien, entendez-vous, rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu. Et nous nous laissons gagner par la peur, par l’hésitation, par la « servitude volontaire », pour reprendre l’expression de Montaigne et La Boetie ? Préférons-nous nous laisser bercer par la providence d’Etat et le ministère du bien-être, qui nous garantira de tout, et qui nous permettra même d’aller à l’église, si nous suivons bien les consignes, et si nous portons bien notre masque, comme en 1790 il fallait porter une cocarde tricolore à son chapeau pour montrer qu’on était bon patriote ? Nous voulons une vie sans risque, nous aurons une vie sans risque. Mais rappelez-vous quand même de la grenouille, si vous ne voulez pas finir bouillis.
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Parution d'un magnifique ouvrage qui est en lui-même une oeuvre de beauté. Des textes à méditer illustrés par les photos du frère Jean qui a su saisir le beau qui émane du travail des artistes et de la nature.
L’Art sacré n’est pas la description du spectacle du monde, il est une création au sens absolu du mot. Seul celui qui a purifié l’intelligence de son cœur, peut réaliser une œuvre sacrée et contribuer par Grâce à l’Action divine.
Des artistes et des artisans sont venus pour donner vie au skite dans le respect de la tradition : Iaroslav Dobrynine (fresque), Père Zénon (Porte Royale), Claude-Dominique Béguin (icône), Emmanuelle Vernoux (broderie), Henry Guérin (vitraux), Michel Patrizio (mosaïque)… De nombreux textes témoignent d'une foi vivante et profondément enracinée dans la tradition : Higoumène Basile, Père André Gouzes, Bertrand Vergely, Henry Guérin, Michael Lonsdale…
Table des matières
Bénédiction du Métropolite Jean de Doubna .
Avant Propos
Historique du skite
Icône, article par l'Archimandrite Basile du Mont Athos
Témoignage de Iaroslav Dobrynine, fresquiste .
Témoignage de Matthieu Dollfus, architecte .
Témoignage de Claude-Dominique Béguin, iconographe
Interview du Père Zénon, iconographe en Russie
Témoignage de Bertrand Vergely, philosophe
Témoignage de Jeannine Krasnikowa-Kosak, doreur
Perspectives de l'icône, par le Frère Jean
Témoignage du Frère Joseph, moine
Interview de Michaël Lonsdale, comédien
Témoignage d'Henri Guérin, maître-verrier
Inépuisable Beauté, interview du Père André Gouzes, dominicain, compositeur
Témoignage d'Emmanuelle Vernoux, brodeuse
Le geste, lettre du Frère Jean
Témoignage de Michel Patrizio, mosaïste Art Sacré par le Frère Jean
EXTRAITS
Regarde le soleil à travers la peau de tes paupières closes et tu comprendras ce que tu perds en imaginant que tu es, toi, Lumière. L'œil ouvert du cœur perçoit une invisible Présence qui incite l'Homme à agir conformément à sa destinée. Moi qui suis corruptible, comment puis-je toucher le feu sans m'y dissoudre ?
En devenant Feu, tout Feu, pas le feu qui se consume mais ce Feu humide des noces.
NS : Que signifie pour vous le Beau ?
NI. L. : Le Beau touche. Mais je suis prudent face à la beauté extérieure car elle est trompeuse. Nous devons nous ouvrir à la Beauté intérieure c'est-à-dire quand l'émergence du cœur est palpable. Les gens qui poilent la Beauté respirent le Seigneur, ils vivent par Lui. S'ils ont l'Amour du prochain, cela transparaît en eux. La beauté artistique c'est quand l'œuvre est juste : un rapport de couleur, un signe de joie, d'harmonie...
Chez le Titien par exemple, il y a l'amour de la matière. La matière qui n'est qu'un pauvre élément de rien du tout : un peu de poudre, de couleur, un peu d'huile... Dans cette pauvre petite matière s'inscrit l'Esprit. Quand vous regardez à la loupe une toile, la matière est caressée, déposée avec respect, aimée d'une façon prodigieuse.
Combien d'œuvres contemporaines sont nées de révoltes, de crachats, de matières jetées, vomies, habitées par rien ? Combien d'œuvres aujourd'hui témoignent du mépris ? Mais qui pouraient devenir belles, si elles se considéraient comme la création de Dieu, transparentes à l'Esprit. Le Beau c'est un profond respect de la Création.
NS : Comment passer de la Tradition à la modernité ?
p. Z. : Ce qui est le plus actuel, c'est la Tradition avec un grand T. Il ne faut pas la confondre avec les coutumes et les traditions locales. La Tradition, c'est la foi vivante. Foi qui est révélée pour tout le monde, toujours et partout. La Tradition ne doit jamais céder face à la modernité. Elle n'est pas figée, elle se situe dans un immuable présent. L'essentiel dans la Tradition d'aujourd'hui est de sentir, de ressentir, d'apprendre à écouter, à connaître, à reconnaître. En parler ne suffit pas, il faut la mettre en pratique pour témoigner au monde de sa vérité. Ceux qui parlent de Dieu et ne le rencontrent pas, engendrent la polémique.
AS : Comment montrer Dieu ?
p. Z. : Par le rayonnement de notre vie, de nos regards, de nos gestes. Par le témoignage concret de notre foi. Nous pouvons lire dans Ezéchiel...
Après avoir fait un signe de croix, il ouvre sa Bible, lentement, il commence à lire d'une voix grave : La parole de Dieu me fut adressée, en ces mots : Fils de l'homme, je t'établis comme sentinelle sur la maison d'Israël.
Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant : Tu mourras ! si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang.
Mais si tu avertis le méchant, et qu'il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme.
Si un juste se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra ; parce que tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché, on ne parlera plus de la justice qu'il a pratiquée, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme .»
Ezéchiel 3, 16 à 21.
Le Seigneur insiste auprès d'Ezéchiel, lui disant que chacun demeure responsable de son action, mais qu'il aura à rendre compte de son témoignage auprès des méchants et des justes. Va vers mon peuple et parle lui... »
Le Skite Sainte Foy est un lieu de retraite et de prière orthodoxe dans les Cévennes. Il dépend canoniquement de l'Archevêché des Eglises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale /Patriarcat de Moscou/
Art Sacré - Frère Jean - Editions Art Sacré – prix public : 20 € + 5€ port = 25€
Format 160 mm x 240 mm - 156 pages – avec de nombreuses photos
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