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21 mars 2025 5 21 /03 /mars /2025 20:30

Par le pouvoir de la main sûre légère, je te bénis :

« Je te transmets la protection du Christ.

Je t'envoie pour compagne la Grande Lumière.

C'est elle qui te possède et c'est elle qui te protège De la mort, du danger, de la perte.

Que les Trois t'encerclent dans la bataille à venir.

Au jour de la lutte, que Michaël soit ton haut bouclier.

Au tournant du combat, que s'interpose Jesus le Béni entre toi et la haine de l'ennemi.

Autour de toi, je dispose un manteau d'Anges rayonnants

Pour te préserver à l'arrière et au devant,

Depuis la couronne de ton front jusqu'à l'arc de tes pieds,

Un manteau d'Anges pour te préserver dans l'éternité.

La paix du Christ est avec toi,

Il t'entoure de son bras d'amour.

L'Esprit Vrai t'aide et te fortifie,

Son glaive de feu est ton appui.

Le Vivant Dieu, seul, est ton pavois,

Maintenant, toujours, où que tu sois.

Oui, maintenant et toujours,

Même quand tu te crois loin de Lui. »

« Grand roi des cieux!

Sois mon pavois et ma tour,

Élève-moi dans ta force,

En cette nuit, en cette heure et toujours.

Comme la cape de Columcille,

Comme les ailes de Michaël,

Comme la tunique du Christ,

Protège-moi de ton amour.

Cache-moi dans le creux de ta main

Puissante et agile,

À l'heure difficile

Du labeur qui vient.

Sois mon île dans la mer,

Ma colline dans la plaine,

Ma source dans le désert,

Mon beffroi devant la haine.

Recours des démunis,

Envoie tes cavaliers de gloire,

Encercle-moi dans ton sourire,

En cette nuit, en cette heure et toujours.

De même qu'en Toi Mon âme a vu le jour,

Accueille-moi encore

À la fin de mon séjour. Amen! »

Bénédiction et prière tirées du livre Avalon de Stephen Lawhead

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20 mars 2025 4 20 /03 /mars /2025 21:34
Concentration
Un jeune homme dit au prêtre :
Père, je ne reviendrai pas à l'église.
Le prêtre lui a demandé quelle était la raison.
Le jeune homme lui répondit :
Ici je vois une femme qui bavarde l'une sur l'autre, celle à côté de moi s'est endormie, l'autre ne sait pas bien lire et les chanteurs se disputent parfois. Pendant la messe, quelqu'un d'autre est occupé avec son téléphone portable, sans parler de son comportement égoïste quand il quitte l'église
Le prêtre lui dit :
- Tu as raison. Mais avant de quitter l'église définitivement, s'il te plaît, fais-moi une faveur. Prends ce restant de bougie et faites le tour du temple trois fois sans renverser une goutte de cire. Alors tu pourras partir.
"Juste ça ? " Ok, dit le jeune homme.
Il a fait les trois tours comme le prêtre l'a demandé.
Après il dit au prêtre :
- Père, j'ai fait ce que tu m'as demandé.
Le prêtre lui demanda :
- Quand tu te promenais dans l'église, as-tu remarqué une personne qui bavardait ?
-Non.
- As-tu vu quelqu'un jouer avec son téléphone portable ?
-Non.
- Tu sais pourquoi ? Tu étais concentré sur la bougie pour ne pas renverser l'huile. Donc c'est comme ça dans nos vies.
Quand nos cœurs sont concentrés sur Christ, nous n'avons pas le temps de regarder les défauts des autres.
Ceux qui abandonnent l'Église à cause de leurs frères dans le péché, ne l'ont sûrement pas rejointe pour le Christ.
π. Panagiotis d'Efstathios

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19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 20:30
Icône de Ste Thérèse d'Avila peinte par Rachel Goettmann, Chapelle Saint Thiébault

Icône de Ste Thérèse d'Avila peinte par Rachel Goettmann, Chapelle Saint Thiébault

Gorze, mars 2025

Approche de l'expérience spirituelle carmélitaine dans les pas de sainte Thérèse d’Avila …

Chers amis,

Pourquoi sainte Thérèse d'Avila ? 

Nous avons dans notre chapelle sur le mur ouest, une icône de sainte Thérèse peinte par Rachel Goettmann qui fut avec le père Alphonse les piliers fondateurs du centre Béthanie.

Nous avons également, une statue de la sainte, ramenée d'Avila, bâton en main vers la mission des fondations de monastères en Espagne, fondations qui lui ont été demandées par « Sa Majesté », car c'est ainsi qu'elle nomme le Christ... Nous sommes donc à Béthanie sous sa protection depuis de nombreuses années...

Rappelons que le Carmel est né en Palestine au temps des croisades : cela débute par quelques frères ermites autour d'un sanctuaire dédié à Notre-Dame.

La règle du Carmel est celle de saint Albert et date de 1209. Rome leur impose le statut d'ordre mendiant comme les Franciscains et les Dominicains. D'abord contemplative, leur vie va devenir aussi apostolique.

L'ordre prend le prophète Elie comme modèle : « Il est vivant » dit le prophète « le Dieu devant qui je me tiens. » Se tenir devant le Dieu vivant, c'est l'attitude méditative foncière du Carme et plus tard de la Carmélite.

La règle de saint Albert ne prescrit-elle pas de «méditer jour et nuit la loi du Seigneur. » C'est la prière « nourriture » ou liturgique et la prière « respiration » ou silencieuse qui sont les deux piliers de la vie en Christ.

Sainte Thérèse d'Avila, ainsi que saint Jean de la Croix, au 16e siècle, vont enrichir et rénover le Carmel à partir de leur expérience chrétienne d'une intensité peu commune.

Ils se sont abandonnés à la volonté divine, vivant alors l'intégralité du chemin intérieur, c'est à dire de la metanoïa. Leurs écrits éclairent ce qui se passe au dedans de l'être humain. Thérèse raconte « ce qui lui est arrivé. »

Cette expérience qu'elle partage suscite et réveille les âmes et elle le fait avec une finesse d'analyse et une grande élégance d'expression. Nos deux docteurs sont une référence incontournable pour celles et ceux qui sont en chemin et qui ont choisi le Christ.

Le troisième sommet de la tradition carmélitaine, le troisième docteur de l'Eglise de Rome apparaît avec Thérèse de Lisieux.

C'est la sainte de la spiritualité du quotidien le plus banal… On pourrait lui appliquer cet aphorisme zen : «Puiser de l'eau, couper du bois : quelle merveille ! » Thérèse ouvre l'espace d'une spiritualité incarnée dans le détail de la vie quotidienne.

Elle annonce un message d'espérance en ce Dieu qui est miséricorde. Cet engagement dans la tradition carmélitaine nous rappelle à notre vocation humaine : « Rendre grâce en tout temps et en tous lieux », et « Prier sans cesse. » Présence à soi, présence à Dieu !

Le petit banc de méditation utilisé par sainte Thérèse d'Avila nous rappelle à l'attitude corporelle qui favorise la vigilance. C 'est l'expression de la « tenue » car « il est vivant le Dieu devant qui je me tiens. »

C'est cette dignité, qui est une manière de prier avec son corps, qui nous enracine dans notre incarnation et nous ouvre le chemin de la déification.

L'être humain s'engage corps, âme et esprit, et cet engagement est à reprendre à chaque instant.

Thérèse prescrit à ses fils et à ses filles deux heures d'oraison quotidienne et agence le mode de vie des monastères en fonction de la prière silencieuse.

« L'oraison » écrit-elle, « n'est rien d'autre qu'un commerce d'amitié, par lequel on s'entretient fréquemment et intimement avec Celui dont on se sait aimé. » Cet amour partagé se nourrit du « noble Silence » de Sa présence.

C'est alors dans toute l'existence, dans le banal et le quotidien que revient la pensée de l'être aimé et l'élan d'amour vers lui. Oui ! Le Seigneur est aussi au milieu des « marmites » comme elle aimait à le rappeler !

Alors, en route vers nos cuisines... au milieu de notre travail quotidien, car c'est là que le Seigneur nous attend, et nulle part ailleurs... Comme nous le rappelle saint Paul : « Voici MAINTENANT le temps favorable, voici MAINTENANT le jour du salut. » (2 co 6, 2)

Avec toute mon affection en Christ !

Père Francis

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